Mit Jean Pierre David

[David war nach Weimar gereist um Goethes Bildniß plastisch aufzunehmen, dort hatte er sich bei Goethe unter Übersendung von Empfehlungsschreiben anmelden lassen.]

En effet, l'honnête messager reparut le jour suivant à l'heure dite et informa le maître, que son Excellence, après quelques hésitations, avait cédé devant les lettres d'Ampère et de Cousin. Goethe attendait David.

[114] La présentation ne fut pas longue. David offrit au poête les medaillons de Cousin, de Victor Hugo et de Delacroix. Goethe parut prendre intérêt à l'examen de ces profils, puis il laissa échapper un petit gloussement qui lui était propre et sur la signification duquel il n'y avait point à se méprendre. Aussitôt, le poête engagea le dialogue en questionnant le maître sur les écrivains et les artistes français, et tout en parlant, Goethe faisait les honneurs de sa maison.

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A peine avaient-ils échangé quelques pensées, que déja Goethe et David s'étaient compris. La mise sévère du sculpteur, l'aisance de sa tenue, son grand oeil bleu, sa parole simple, ses aperçus élevés, une jeunesse d'âme qui lui donnait d'être promptement ému, tout en lui devait plaire à l'auteur de ›Faust‹. Ce fut Goethe qui fixa de lui même le jour et l'heure de la première séance. Le mouleur apporta la terre et l'armature, et le buste fut commencé.